dimanche 7 avril 2013

Budget municipal de Montbrun-Bocage en 2011 Tableaux portant sur les 11 dernières années

Budget municipal de Montbrun-Bocage en 2011 
Tableaux portant sur les 11 dernières années

  Quelques précisions

- Les résultats comptables concernant l'année 2012 sont pratiquement identiques à l'année 2011.
- Sur le deuxiéme tableau, la hausse pour 2007 est due essentiellement au réglement de la facture et à l'octroi de subventions pour les travaux réalisés au Moulin de Bouydou.
-La hausse réguliére des produits de fonctionnement sur le premier tableau s'explique par la l'augmentation de la population et une optimisation maximum des dotations et subventions.
-Sur le troisiémé tableau , l'absence de dette explique la similitude du résultat comptable et de la capacité d'autofiancement .
-En 2013,  Les travaux de rénovation de la mairie et la création dun local pour le centre de loisirs à l'école augmenteront sensiblement les emplois d'investissement  .
 
 
 
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Budget municipal de Montbrun-Bocage en 2011

Méthodologie :

Les chiffres présentés dans ce service sont ceux des budgets principaux exécutés des communes dont les données comptables ont été centralisées par la direction générale des Finances publiques du ministère de l'Economie et des Finances. Le calcul des données par habitant a été réalisé à partir des données de populations fournies par l'Insee.
 
 

mercredi 27 mars 2013

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 19 MARS 2013

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL
DU 19 MARS 2013
 
VOTE DU COMPTE ADMINISTRATIF ET DU COMPTE DE GESTION 2012.
 
Le Conseil Municipal, après avoir examiné le compte administratif, statuant sur l'affectation du résultat de fonctionnement de l'exercice, constatant que le compte administratif fait apparaître un excédent de fonctionnement de 476557,95€, décide d'affecter le résultat de fonctionnement comme suit :
  • résultat de l'exercice 166612,42€
  • résultat antérieur reporté 309945,53€
  • résultat à affecter 476557,95€
  • affectation en réserves R1068 en investissement 77465,32€
  • report en section de fonctionnement 399092,63€
Le Conseil Municipal déclare que le compte de gestion dressé pour l'exercice 2012 par le receveur n'appelle ni observation ni réserve de sa part et est conforme à la comptabilité communale.
 
VOTE DU BUDGET PRIMITIF 2013
 
Monsieur le Maire présente le budget primitif pour 2013 précédemment étudié lors du débat d'orientation budgétaire, article par article, section de fonctionnement puis section d'investissement.
Fonctionnement
Recettes 775110€
Dépenses 775110€
Investissement
Recettes 377466€
Dépenses 377466€
Lors du vote de ce budget, le Conseil Municipal décide :
 
- d'attribuer les subventions suivantes aux diverses associations
ACCA Montbrun-Bocage 765€
Amicale du foyer communal 460€
Association communale de Pêche 460€
Comité des fêtes 3050€
Coopérative scolaire 795€
La Maison de Montbrun 920€
 
- de voter les contributions suivantes pour les organismes de regroupement auxquels la commune a adhéré
C.I.A.S. De Montesquieu-Volvestre 700€
S.D.E.H.G. 1100€
S.I.T.P.A. 100€
S.I.V.O.M. Montesquieu-Volvestre 1500€
S.M.P.E. 100€
 
- de ne pas modifier les taux d'imposition des 4 taxes directes locales
taxe d'habitation 20,08 %
taxe foncière (bâti) 11,19 %
taxe foncière (non bâti) 51,47 %
cotisation foncière des entreprises 22,09 %
 
 
CONVENTION AVEC LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VOLVESTRE POUR TRAVAUX DE VOIRIE
 
Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal que la Communauté de Communes du Volvestre assure l'entretien de la voirie communale. Il donne lecture de la convention annuelle définissant les conditions dans lesquelles cet entretien sera effectué.
Dans sa séance du 19 février 2013, le Comité Technique Paritaire placé auprès du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Haute-Garonne, a donné un avis favorable au renouvellement de la mise à disposition de services à la Communauté de Communes du Volvestre dans le cadre de l'exercice de la compétence «entretien de la voirie».
Après délibéré, le Conseil Municipal unanime autorise Monsieur le Maire à signer cette convention.
 
REFLEXION SUR UN PROJET D'URBANISME
 
Un groupe de personnes a présenté au Conseil Municipal un projet de création d'un Eco. Hameau à Montbrun-Bocage.
Le terrain prévu pour accueillir ce projet se situe au lieu-dit « Las Planos », d'une superficie de 4 ha, propriété de Monsieur Frédéric SOUQUE.
Ces personnes souhaitent construire « un lieu de vie intergénérationnel dans un contexte d'engagement social et écologique fondé sur l'écoute, la bienveillance et l'entraide solidaire, respect de l'environnement ». Ce projet est organisé en 2 dimensions :
a) l'habitat et la vie commune
  • une place, cœur de l'éco-hameau ;
  • une maison commune ;
  • des habitations individuelles
* 15 emplacements individuels mitoyens autour de la place (acquisition prévue sur plan)
* 6 emplacements individuels plus éloignés de la place
* 6 emplacements mitoyens en habitat groupé à l'écart de la place
  • des jardins
  • un hall d'expression intérieure personnelle et artistique
  • une maison d'hôtes
  • des ateliers d'artistes
  • un centre de santé
  • des dépendances techniques et autres lieux communs
  • des parkings
b) les projets sociaux
  • enfance, jeunesse, famille (mini crèche, ludothèque...)
  • 3ème âge : création d'une douzaine d'habitations locatives sociales pour personnes âgées non dépendantes
  • fin de vie : maison d'accompagnement pour adultes en fin de vie.
Chaque membre du Conseil Municipal a pu disposer de plans et documents afin de réfléchir à ce projet. Après discussion, le Conseil Municipal (à l'unanimité moins une voix) compte-tenu de la situation, la dimension et la teneur de ce projet (lotissement d'environ 40 habitations) manifeste sa réticence à une telle réalisation.
Le mieux vieillir à Montbrun reste néanmoins une préoccupation du Conseil Municipal.
Toutefois il décide de se retrouver au cours d'une prochaine réunion de travail pour approfondir ce dossier.
 
COMPTE-RENDU DU CONSEIL D'ECOLE
 
Rythmes scolaires
Principes fixés par le cadre réglementaire national : à compter de la rentrée 2013, les principes généraux d'organisation du temps scolaire dans le premier degré sont les suivants :
  • l'enseignement sera dispensé dans le cadre d'une semaine de 9 demi-journées incluant le mercredi matin ;
  • tous les élèves continueront de bénéficier de 24 heures de classe par semaine durant 36 semaines ;
  • la journée d'enseignement sera de maximum 5 h 30 et la demi-journée de maximum 3 h 30 ;
  • la durée de la pause méridienne ne pourra pas être inférieure à 1 h 30.
Cette réforme des rythmes à l'école primaire implique pour les communes de revoir l'organisation actuelle des activités périscolaires sur la semaine. Par ailleurs, des activités pédagogiques complémentaires viendront s'ajouter aux 24 heures d'enseignement hebdomadaires (en remplacement de l'aide personnalisée). Ces activités font partie intégrante des obligations de service des enseignants mais ne relèvent pas du temps d'enseignement obligatoire pour les élèves.
Considérant que des temps de réflexion et de concertation sont indispensables à la mise en place de l'organisation de ces nouveaux rythmes scolaires, parents et enseignants se prononcent pour leur report à la rentrés 2014.
 
 
 
Maternelle
Il convient d'aménager une partie de la salle de motricité en dortoir afin d'améliorer l'accueil des touts-petits qui font la sieste à l'école (installation de rideaux occultant s).
Sécurité
Les élus présents informent des aménagements à effectuer après le passage de la commission de sécurité ; ceux-ci sont en cours.
La directrice de l'école prévoit pour la semaine à venir un exercice obligatoire de confinement.
Le voyage scolaire est prévu la dernière semaine de mars à l'océan.
Carnaval : le 15 mars.
 
ACHAT DE TERRAINS– Réalisation de l'assainissement collectif du bourg.
 
Les parcelles cadastrées section B 496- 497 et 498 lieu-dit «Le Pleych » ont été acquises par la commune. Une convention de mise à disposition sera établie avec le S.M.D.E.A. pour l'installation d'un lagunage pour l'assainissement collectif du village. Le SMDEA doit maintenant procéder à une étude géologique et prendre contact avec les propriétaires concernés par la pose de la canalisation dans les parcelles traversées du lieu-dit « Le Christ » au lieu-dit « Le Pleych ».
 
PERSONNEL COMMUNAL
 
Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que le contrat de Monsieur CHARPE arrive à son terme et qu'il y a lieu de prévoir une nouvelle embauche.
 

lundi 11 février 2013

EDIFICES DESTINÉES AU CULTE Loi 1905 Chapelle de montaut

EDIFICES DESTINÉES AU CULTE
 
Suite aux travaux exécutés sur la chapelle de Montaut par décision du Conseil Municipal, des Montbrunais se demandent pourquoi la commune entretient des édifices religieux alors que le principe de laïcité est inscrit dans la Constitution.Leur curiosité est légitime et nous allons tenter de répondre à leur questionnement.
 
L’historique
Lors de la révolution de 1789 les biens du clergés ont été « nationalisés » sous le titre de « biens de la Nation » au profit des communes et de l’État.
En 1801, un concordat est signé sous l’égide de Napoléon 1er , très favorable aux Eglises qui prévoyait, entre autre, la rémunération des ministres du culte (évêques, prêtres, rabbins, pasteurs) par l’Etat et la mise à disposition et l’entretien gratuits des bâtiments aux congrégations religieuses.
 
Le contenu de la loi 1905
En 1905, une nouvelle loi brise unilatéralement les engagements relatifs au concordat. Inventant la laïcité à la française ! Par cette loi l’État manifeste sa volonté de neutralité mais ne s’exonère pas pour autant de ses responsabilités. Si la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte, elle garantie le libre exercice des cultes et la liberté de conscience. C’est dans cet esprit que seront instituées les aumôneries dans les milieux fermés (casernes, prisons, hôpitaux) et plus tard, diffusées des émissions religieuses sur les chaînes publiques de télévision.
La loi de 1905 prévoyait de confier gratuitement les bâtiments du culte aux associations cultuelles sous réserve qu’elles en assurent les réparations et les charges de toutes natures.
Les bâtiments non destinés au culte, comme les hôpitaux et les écoles furent attribués aux services publics. Ce qui nécessitât un inventaire des biens mobiliers et immobiliers pour déterminer ce qui était nécessaire au culte, et ce qui devait être remis à l’État ou aux Communes. Dans les faits, cet inventaire se fera de façon estimative, la tourmente entraîné par celui-ci se traduira parfois par des incidents meurtriers entre la population hostile à cette réforme et les forces de l’ordre.
Pour pouvoir bénéficier de la mise à disposition des lieux de culte les institutions religieuses devaient se constituer en associations cultuelles, se que firent sans problème les religions juives et protestantes, cela correspondant à leur mode d’organisation traditionnelle.
L’église catholique s’y opposa violemment car la mise en place des associations cultuelles était incompatible avec l’organisation hiérarchique catholique et les fonctions ministérielles des évêques et des curés. La crainte de schisme à l’intérieur de l’église catholique était aussi une autre raison de ce refus.
La France était alors au bord d’une guerre civile tant les propos étaient violents et les positions notamment politiques exacerbées.
Le conflit de 1914-1918 permis de mettre entre parenthèses l’application de cette loi. Elle ne trouva son équilibre qu’en 1924 avec l’autorisation des associations diocésaines qui permit de régulariser la situation.
Cette année là le dialogue entre l’État et le Vatican, avec à sa tête un nouveau pape, permit d'élaborer un compromis. Le gouvernement français accorda aux associations diocésaines placées sous l’autorité des évêques, le statut d'associations cultuelles. D'autre part les ministres du culte gagnèrent en indépendance, n'étant plus ni salariés, ni logés par l’État.
 
Conséquences
Du fait du refus de la création des associations cultuelles par l’Église, les frais de réparation très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises) préexistants à la loi de 1905, restent à la charge de l’État et des Communes, ce qui rend le bilan financier finalement moins négatif pour l'église catholique (paradoxalement les protestants qui ont accepté la loi sont moins favorisés).
En effet, dans le compromis, les édifices du culte, construits avant 1905 restent la propriété des communes qu'elles mettent gratuitement exclusivement et perpétuellement à la disposition des cultes. Elles en assurent l'entretien du gros œuvre comme tout propriétaire ; les charges de fonctionnement sont à la charge des institutions religieuses, les communes n'ayant absolument pas le droit de subventionner, même de façon indirecte, quelque culte que ce soit.
Dans les faits cette loi n'est pas toujours appliquée. Les charges de chauffage par exemple incombent à l'institution religieuse mais si on chauffe pour chasser l'humidité et préserver le bâtiment, les dépenses peuvent être réglées par la commune.
Par ailleurs, la diminution des fidèles dans les églises catholiques oblige les petites communes à prendre des libertés avec l'application stricte de la loi pour garantir l'entretien des bâtiments . Changer les ampoules électriques par exemple, ne relève pas de la compétence communale, mais à Montbrun comme ailleurs, le Maire culpabiliserait de voir monter sur une échelle des dames d'un certain âge sous prétexte de respecter la loi. Ces diverses charges d'entretien sont donc assurées par les employés communaux.
En matière de laïcité comme de religion, l'intégrisme est rarement synonyme d'intelligence.
 
Conclusion
  • Les bâtiments construits avant 1905 et leur contenu dédié au culte font partie du domaine public de la commune. Elle doit en assurer l'entretien et ne peut en faire un autre usage que celui réservé à la religion sauf en accord avec le prêtre (concerts, visites guidées …)
  • Les bâtiments du culte construits après 1905 ne peuvent appartenir à la commune, elle n'a donc pas à en assurer l'entretien.
  • Les bâtiments du culte sont exonérés de taxes.
  • Les bâtiments non dédiés au culte (presbytère par exemple) appartiennent au domaine privé de la commune qui en a la libre jouissance.
  • Les dépenses d'entretien des bâtiments cultuels ne sont pas des dépenses « obligatoires » au sens strict de la loi. Néanmoins, si une collectivité refuse d'effectuer les travaux nécessaires sur des édifices lui appartenant ou n'en a pas les moyens, des « offres de concours » peuvent être constituées par les fidèles et la collectivité ne peut s'y opposer dès lors que les sommes nécessaires ont été réunies.
  •  
En réalité il est rare que les communes n'entretiennent pas les édifices religieux quelquefois même au-delà du raisonnable. Ainsi en est-il d'une magnifique église néogothique de la commune de PLOUNERIN (Côtes-d'Armor) forte de 750 habitants et quelques dizaines de fidèles, fermée par arrêté préfectoral en 2007 car devenue dangereuse.
Sa démolition coûtait 250.000€, sa rénovation plus de 2.000.000€ ; le Maire a organisé un référendum et le OUI à la rénovation l'a emporté. Il reste juste à faire un emprunt ….. qui sera payé par les impôts des habitants, probablement multipliés par 2 ou 3 pour honorer les échéances.
A Montbrun-Bocage ,le cout des travaux de rénovation de la chapelle de Montaut s' élève à environ environ 10.000€.
Les personnes en charge de l'association « Les amis de la Chapelle de Montaut » ont collecté par la vente, entre autre de cierges et cartes postales, au fil des années une somme de 4.000€ dont elles ont fait don à la municipalité pour participer à la rénovation. La Mairie a par ailleurs déposé une demande de subvention qu'elle espère obtenir. La somme restant à la charge des Montbrunais pour ces travaux ne sera donc pas très élevée. Les militants anticléricaux de Montbrun, s'il en existe, n'ont donc

mercredi 30 janvier 2013

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 22 JANVIER 2013

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL
DU 22 JANVIER 2013
 
 
MISE EN SÉCURITÉ DE L’ÉCOLE COMMUNALE
 
Suite au PV de visite du 10/12/2012 de la Commission de Sécurité concernant l’école communale, suivi de la réunion de la Commission d’Arrondissement pour la Sécurité et l’Accessibilité du 20/12/2012 qui a émis un avis défavorable à la poursuite de l’ouverture de l’établissement. Il est indispensable d’effectuer des travaux et de procéder à des achats pour mettre l’école conforme aux règles de protection contre l’incendie.
Le conseil municipal après examen de chaque élément transmis par la commission décide :
 
I – En ce qui concerne la non conformité
 
NC-1 : absence d’isolement des locaux à risques (art R10 §4)
Solution : Le conseil municipal décide de passer commande d’une armoire forte anti feu de 195 kg en vue du stockage de la papeterie et des fournitures non utilisées à moyen et long terme (pièce jointe n°1)
NC-2 : absence de plus de 50% de l’éclairage de sécurité (art EC13)
Solution : L’entreprise « La Fabrique Solaire », électricien agréé, a proposé un devis qui a été accepté par la municipalité pour résoudre ce problème (pièce jointe n°2)
 
NC-3 : possibilité de contact direct avec des conducteurs électriques (art EL4,18)
Solution : L’entreprise « La Fabrique Solaire », électricien agréé, a proposé un devis qui a été accepté par la municipalité pour résoudre ce problème (pièce jointe n°2)
 
II – Préconisation de prescription générale d’exploitation
 
a) Le conseil municipal n’entend pas faire vérifier par une entreprise privée les locaux de l’école. Il estime que cela est du ressort de la Commission de Sécurité d’Arrondissement de Muret dont la commune dépend (service public mis au service des collectivités).
 
b) Transmission de tous les documents concernant la sécurité au Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Garonne : ces documents seront transmis à l’achèvement des travaux et des achats.
 
c) La mairie affichera à l’entrée principale de l’établissement l’avis relatif au contrôle de sécurité visé par l’autorité compétente (cerfa 203230) (art GE5).
 
d) La directrice de l’école doit établir et transmettre au Maire les consignes précises concernant l’évacuation en cas de sinistre en tenant compte des différentes situations de handicap, pour l’annexer au registre de sécurité (article GN-8).
 
III – Préconisation de prescription suite à la visite
Construction
1 ) Isoler les locaux de stockage
Solution : Le conseil municipal décide de passer commande d’une armoire forte anti feu de 195 kg en vue du stockage de la papeterie et des fournitures non utilisées à moyen et long terme (pièce jointe n°1).
Le local situé sous l’escalier présente un sérieux problème de sécurité car il était devenu au fil des années un local de stockage. Ce local sera désaffecté et interdit d’accès. Un verrou sera posé par les services communaux. Par ailleurs, ce local est en réalité l’accès à la cave, ce qui justifie d’autant plus sa fermeture.
2) Supprimer les nombreux dépôts des différents locaux
Solution : Outre l’achat d’une armoire forte anti feu la municipalité va procéder à l’achat de plusieurs armoires métalliques à rideaux (résistance au feu M1) qui seront installées dans chacune des trois classes pour permettre aux enseignants de ranger la papeterie et les fournitures dont ils ont un usage régulier (quotidien ou hebdomadaire). (pièce jointe n°3)
 
Concernant la « Bibliothèque », le Maire propose de ranger les livres dans des armoires métalliques à rideaux (pièce jointe n°3). Les conseillères municipales (professeurs des écoles à la retraite et en activité comptant pour 1/3 du conseil municipal) ainsi que la directrice de l’école conviée au débat y sont totalement opposées. En effet, il ne s’agit pas, comme le laisse entendre la commission de sécurité, d’un lieu de stockage mais d’une « Bibliothèque Centre Documentaire », élément constitutif du projet pédagogique dont les documents doivent pouvoir être utilisés et consultés par les élèves à tout moment.
Suite à la proposition d'un conseiller municipal de fermeture de cette BCD, les enseignantes présentes rappellent qu'en 1984, à la suite d'une action conjointe Education Nationale – Culture, une circulaire (n°84-360 du 01/10/1984) préconisait le développement des BCD dans les écoles pour favoriser la lecture. C'est pour répondre à cette incitation que l'équipe « Municipalité -Enseignants » avait mis en place une BCD « Lieu de l'école où est disponible l'écrit sous toutes ses formes », équipée d'un mobilier type adapté aux enfants, aux types de documents (bacs, présentoirs, étagères) aux activités (panneaux d'affichage, tables, chaises, ordinateur...). Cette BCD se voulant à la fois zone d'accueil, de lecture, de recherche, de production.
La notion de local de stockage et à risques concernant ce lieu apparaît donc comme une erreur de dénomination de la Commission de Sécurité en contradiction avec le fonctionnement normal d'une école et les directives de l’Éducation Nationale. Le conseil municipal charge Monsieur le Maire de contacter les services concernés afin de lever cette ambiguïté.
 
Aménagements intérieurs
1) Limitation d’affichage
Solution : L’affichage ne sera possible que dans les salles de classes et la salle de motricité afin de n’y consacrer que 20% de la surface. Le personnel éducatif et d’encadrement devra veiller à ne pas procéder à de l’affichage dans les autres locaux (salle cantine, entrée, escalier, locaux de circulation…)
2) Rideaux
Solution : L’attestation de comportement au feu des rideaux a été annexée au registre de sécurité (pièce jointe n°4)
3) Revêtement au sol
Solution : Le revêtement au sol en plastique dans la salle maternelle et de motricité a été supprimé.
4) Verrouillage des portes
Bien que cela ne soit pas mentionné dans le PV, la commission de sécurité a demandé que les clés permettant d’ouvrir certaines portes extérieures soient accessibles afin d’ouvrir à tous moments.
Solution : Une seule clé est nécessaire pour ouvrir toutes les portes de l’école. Des doubles ont été faits et accrochés à hauteur d’adulte à proximité de chaque porte.
 
Électricité et éclairage
Un rapport de vérification des travaux d’électricité sera établi par une personne agréée et annexé au registre de sécurité.
 
Moyens de secours
Le Conseil Municipal va demander au Centre de Secours de MONTESQUIEU-VOLVESTRE s'il est possible de procéder à une démonstration d'utilisation des extincteurs pour le personnel communal et les enseignants. Si cela s'avère impossible, lors de la visite annuelle de vérification des extincteurs il sera demandé à l’organisme vérificateur de procéder à une démonstration d’utilisation du matériel. Il est demandé aux directrices de l’école et du CLAE d’effectuer à intervalles réguliers des exercices d’alerte.
 
IV - Décisions du conseil municipal (hors prescriptions de la Commission de Sécurité)
Le conseil municipal a décidé bien que cela ne lui soit pas demandé par la commission, de supprimer le dortoir des petits situé à l’étage (R+1). Il a été pris conscience que des enfants endormis pouvaient ne pas entendre les signaux d’alarme et le fait de devoir descendre les escaliers augmentait le temps nécessaire pour leur mise en sécurité en cas de danger.
Cette décision de fermeture du dortoir a pour effet de minorer le risque encouru par les enfants et a pour conséquence de modifier le classement de l’établissement scolaire de R (école) en catégorie 4 en R (école) en catégorie 5. Le conseil municipal charge le Maire de faire procéder à ce nouveau classement par les autorités compétentes.
 
V – Coût des travaux
Le montant de ces différents travaux et achats s’élève à 4643€ TTC. Le conseil municipal charge le Maire d’étudier la possibilité d’obtention d’une subvention.
 
VI – Prévision des achats et travaux
Les achats et travaux seront réalisés dans la mesure du possible pendant les vacances scolaires de février 2013 après dépôt des dossiers de demandes de subventions.
 
Monsieur le Maire est autorisé à signer tous documents nécessaires à ce dossier.
 
 
ACHAT D'EQUIPEMENT ET TRAVAUX POUR LA MISE EN SECURITE DE L'ECOLE COMMUNALE- DEMANDES DE SUBVENTIONS.
 
Suite à la visite de la Commission d’Arrondissement de Muret pour la Sécurité contre les Risques d'Incendie et de Panique dans les E.R.P. le conseil municipal a décidé par délibération en date de ce jour n°1/2013 de procéder à l'achat d'équipement et de travaux pour la mise en sécurité de l'école communale pour un montant de :
  • 3209,32 € TTC pour du mobilier spécifique antifeu
  • 1425,61 € TTC pour les travaux d'électricité
Pour le financement de cette opération le conseil municipal décide de demander la subvention maximum auprès du Conseil Général de la Haute-Garonne, la part restant à la charge de la commune sera financée sur ses fonds propres. La dépense correspondant sera inscrite au budget primitif 2013, chapitres 21 et 23 de la section d'investissement. Pour ce même dossier une demande de subvention au titre de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (D.E.T.R.) est déposée auprès des services de l’État.
Monsieur le Maire est autorisé à signer tous documents nécessaires à ces dossiers.
 
 
RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION A.T.E.S.A.T.
 
Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal que la commune est éligible à l'assistance technique des services de l’État (ATESAT) prévue par la loi n°2001-1168 du 11 décembre 2001. Cette assistance est fournie au communes et groupements ne disposant pas, du fait de leur taille et de leurs ressources, des moyens humains et financiers nécessaires à l'exercice de leur compétence dans les domaines de la voirie, de l'aménagement et de l'habitat ; la convention existante expirant le 31/12/2012.
 
Depuis la promulgation de cette loi, de nombreuses décisions sont venues impacter l'organisation départementale de l’État et redéfinir les politiques prioritaires. Des réflexions à l'échelle nationale sont en cours afin de réorienter la nature de l'assistance que la Direction Départementale de Territoires (DDT) pourra apporter aux collectivités. Le renouvellement de la convention ATESAT est proposé pour une durée d'un an seulement, compte tenu du fait que des décisions sur cette question sont attendues dans le courant de l'année.
 
Monsieur le Maire propose de l'autoriser à signer la convention ATESAT avec l’État (D.D.T.) afin de bénéficier de l' ATESAT comprenant la mission de base telle que définie dans la convention. Il précise que cette convention sera valable à partir du 01/01/2013 pour une durée d'un an.
Après avoir délibéré, le conseil municipal décide :
  • d'autoriser Monsieur le Maire à signer cette convention ;
  • d'affecter au règlement :
    • 119,93€ - montant forfaitaire correspondant à la mission de base (en prix de base 2002) ;
    • 146,91€ - montant total actualisé pour 2013 (au taux de 1,225).
 
Ainsi fait et délibéré les jour, mois et an que ci-dessus.
 
 
EXONERATION DE LA TAXE D'AMENAGEMENT SUR LES SURFACES DE STATIONNEMENT
 
Monsieur le Maire informe le conseil municipal qu'il est possible en annexe de l'article L331-9 du Code de l'Urbanisme, d'exonérer de façon totale ou partielle les surfaces de stationnement en annexe des logements sociaux et des surfaces de locaux annexes à usage de stationnement des immeubles autres que d'habitation individuelle.
Après discussion et délibération le conseil municipal décide à l'unanimité d'ajouter à l'article L331-9 du Code de l'Urbanisme
  • l'alinéa n°6 qui exonère en totalité les surfaces de stationnent en annexe des logements sociaux ;
  • l'alinéa n°7 qui exonère en totalité les surfaces de locaux annexes à usage de stationnement des immeubles autres que d'habitation individuelle.
 
 
 
CONCERTS A L'EGLISE
 
Une discussion est engagée sur l'organisation de concerts à l'église de MONTBRUN. En conclusion des débats, le Conseil Municipal, le Conseil Municipal décide que les associations désireuses d'organiser des concerts à l'église pourront le faire entre le 30 avril et le 1er octobre ; l'église étant fermée l'hiver pour des problèmes de sécurité liés au chauffage.
Elles devront également informer Monsieur le Maire du programme détaillé des productions pour une demande d'autorisation au prêtre du MAS D'AZIL . La réservation sera automatiquement annulée dans le cas où une cérémonie religieuse, de quelque nature que ce soit, devait se dérouler dans l'église. Une somme de 50€ sera demandée à la réservation pour toute utilisation.
 
PLANTATIONS
 
Un devis a été demandé à un arboriculteur d'AUDINAC-LES-BAINS (09) pour l'implantation d'une haie champêtre au lieu-dit « Las Planos » en remplacement de la haie de résineux. Le conseil municipal examine ce devis et après discussion décide de passer commande pour réaliser cette plantation de 28 noisetiers, 5 lilas et 7 seringats, pour un total de 470€. Le prix peut sembler un peu élevé mais le conseil municipal préfère prendre des arbres déjà assez charpentés pour avoir une belle haie rapidement.